jeudi 23 août 2007

Histoire d’un repreneur.

Depuis l’annonce du départ de Wright Medical, un repreneur est il prêt à investir sur l’usine de Toulon ?
(Voir l’article du 16 Juin 2007 de « Var Infos » de Var –Matin en annexe)



Mais est ce juste un effet d’annonce ?
Est-ce que la société a reçu ces dernières semaines des offres valables pour le futur ?

Et pour combien d’entre nous ?

Le temps passe… On connaît le potentiel technique de la zone production et des services associés, les hommes et les machines qui font cette valeur seront-ils au centre des discutions ou simplement une « affaire immobilière » attend l’entreprise ? Pourquoi le silence de la direction ?
En ce mois d’août tout tourne au ralenti. Chacun sait que l’été est la saison calme. Certaines personnes profitent de cela pour mettre le doute dans l’esprit de quelques uns d’entre nous. Diviser pour mieux régner. Mais voila, cette fois ci nous sommes plus unis que jamais.
L’ « histoire du repreneur » ne doit pas être une finalité, mais simplement et naturellement le début d’une nouvelle aventure d’entreprise pour une partie d’entre nous.
Car on sait que dans l’éventualité d’un repreneur, ce ne sera pas la solution pour la majorité du personnel.
Même si repreneur il y a, il faut continuer à se battre pour nos droits. Un parcours du combattant qu’il ne faut pas perdre de vue. Ce combat n’est pas incompatible avec le projet du repreneur.
Il faut être au courant de toutes les facettes de la reprise.

Pourquoi la direction ne donne-t-elle pas d’informations ?
Peut être parce n’est-elle plus au centre de ces discussions ?…
Les américains et le cabinet « Oneida » sont-ils les seuls intermédiaires ?

vendredi 3 août 2007

Vacances, mais on n'oublie rien...

Aujourd'hui, vendredi 03 août 2007, dernier jour avant les "vacances" d'été. La société est en fermeture annuelle pour 2 semaines.
L'ensemble du personnel, par l'intermédiaire de notre blog, souhaitait féliciter l'équipe du CE pour tout le travail déjà accompli. Pour toutes ces heures passées en réunion à nous défendre, au détriment de leur vie de famille.
Un grand MERCI...
Bonnes vacances et à bientôt...



Nous sommes et seront tous solidaires, quelques jours de vacances ne briseront pas notre élan. L'énergie que nous avons tous donné pour notre travail, sera la même pour nous défendre.

jeudi 2 août 2007

La polémique du "Dicton chinois"

"La hiérarchie d'une entreprise, c'est comme un arbre plein de singes, tous sur des branches différentes à des niveaux différents...."

Vous vous souvenez de cet article, un dicton vieux comme Hérode, avec un sens littéral simplement descriptif, et bien suite à la réaction de la direction de Toulon qui l'a pris au premier degré, nous l'avons censuré en le supprimant de notre blog d'information.

"Les mots servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots."


L’erreur courante consiste à prendre pour second degré ce qu’on dit sans le penser.
Quand le lecteur prend au premier degré des propos qui se voulaient au second, la faute peut provenir des deux côtés, et notamment de celui qui a écrit sans tenir compte de ce que les éléments qui révélaient le second degré n’étaient pas compréhensibles de son liseur.
Le second degré est délicat car il joue sur les références. Pour être efficace, en plus des ressorts habituels de l’humour (caricature, outrance, décalage, absurde...), il doit trouver le moyen de souligner que celui qui écrit n’en pense pas un mot et la chose devient plus délicate.
C’est pourquoi le second degré généralement le plus efficace consiste à se saisir d’un stéréotype et de le modifier, le "détourner". On montre alors aisément en quoi le stéréotype en est précisément un, une image fausse et caricaturale de la réalité. Encore faut-il qu’il soit perceptible clairement que c’est bien du stéréotype que l’on se moque, au lieu qu’on se contente de le recycler, de lui donner une nouvelle jeunesse.
Le second degré est un humour qui se moque de lui-même. Il contient donc une critique de ce qui en serait le premier degré. Il est bien clair que tout ce qui est admis au second degré n’est pas admissible au premier degré. Pourquoi ?
Parce que l’humour est une forme de l’expression. Une forme parmi d’autres. Humour ou pas, le message est transmis, l’acte de dire existe, ce qui est dit est dit. L’humour n’enlève rien au contenu du message. Répliquer "t’as pas d’humour" est souvent un faux diagnostic, qui a l’inconvénient d’esquiver toute réflexion sur le contenu de la blague incriminée.
L’humour n’est pas un talisman, il n’est pas une excuse, il n’est pas un antidote, il est juste une manière drôle de dire quelque chose, mais de le dire tout de même, indéniablement.
Enfin, cessons de croire que tout peut être analysé en une seule dimension. Une plaisanterie peut être prise au premier ET au second degré, tout simplement parce que le langage est complexe, que les jeux de références le sont tout autant, et qu’on dit rarement une seule chose à la fois.

L'éco des "Salades"...




Le 18 Décembre 2006, la société Wright Medical de Toulon faisait la UNE du magasine "L'éco" de Var Matin.

Selon la direction, le carnet de commande était plein, rien n'était trop beau, les quelques dizaines de machines numériques approvisionnées par des robots travaillaient jour et nuit, six ingénieurs au service qualité et huit membres de l'équipe recherche et développement à Toulon...

Que reste-t-il aujourd'hui de tout ce savoir faire et de cette technologie?...130 licenciements ...

Souvenons nous aussi que pour les 70ans de l'UIMM (*), au mois d'Octobre 2006, une vidéo a été faite sur les sociétés de pointe de la région, dont la Wright Medical.
Pour la visionner, cliquer sur le lien dans la colonne de droite.

*UIMM: Union des Industries et Métiers de la Métallurgie.

Usine de Toulon - Magasin produit fini


Préparation pour l'expédition des produits vers les filiales et distrubuteurs de toute l'europe et à l'export hors filiales.


Usine de Toulon - Contrôle et salle blanche

En fin de cycle de production, métrologie et nettoyage des implants et des instruments, avant stérilisation et livraison au magasin.